Mis à part plusieurs exceptions, les mots au pluriel
prennent un S. L’origine exacte de cette
règle n’est pas claire et plusieurs théories sur l’origine de cette pratique
existent.
- Selon Mick Cosmic de l’institut de grammaire quantique de l’Université du Québec de Québec à Québec-sur-Québec, le S est en fait le signe de l’infini (∞) incomplet et à la verticale. Le tout signifiant qu’il y a plusieurs de cette chose, mais quand même pas une infinité.
- Pour Dollard Des Orignaux, directeur du programme d’Économie Orthographique de l’Université Champêtre de la Cité Urbaine, le S est dérivé du signe de dollar $ qui est un S barré. On mettait le signe du dollar pour signifier que quelque chose était si dispendieux qu’on ne pouvait en posséder plusieurs (comme un château en diamant ou une licorne. C’est pas rare des licornes, c’est juste que ça coûte VRAIMENT cher). Si on enlève la barre du S, on peut en acheter plusieurs, rendant le mot pluriel.
- Selon Ti-Buzz, le gars qui vend du crack et des bicycles volés pas loin de l’UQÀM, le S représente un serpent, le symbole des pharmacies. Les pharmacies essaient de nous empoisonner avec leurs médicaments dont on n’a pas besoin et qui nous rendent paranoïaques au point de vouloir rester seuls chez nous en tout temps devant nos écrans. On met des serpents aux fins des mots pluriels pour qu’on ait peur d’être en société. Alors, pour le gouvernement, nous sommes plus faciles à manipuler si on reste seuls.
- Selon Yves Tournepoint de l’Université Académique, le S au pluriel vient de l’ancien français dans lequel on prononçait carrément le son « s » des mots pluriels (dans ce cas-ci, on prononcerait pluriel-ze). Le S viendrait donc du fait que dans l’ancien français, les mots au pluriel prenaient un S. Monsieur Tournepoint va même plus loin dans son analyse du pluriel. Les mots qui prennent un X plutôt qu’un S s’écrivent ainsi puisque, comme ils ne prennent pas de S au pluriel, les enseignants faisaient un gros X rouge sur le S pour signifier l’erreur. Ainsi, les mots qui prennent un X plutôt qu’un S au pluriel s’écrivent ainsi parce qu’ils ne prennent pas de S au pluriel.
(NDLR : Depuis l’écriture de ce texte, M. Tournepoint a été renvoyé de son poste pour incompétence. Il aurait déclaré que la raison de son renvoi est à liée à son congédiement).
En 2003, le Front Commun pour
l’Orthographe tenta de remplacer le S par le O au pluriel en l’honneur de
l’année internationale des voyelles. On aurait ainsi dit :
- Un lion, des liono
- Une table, des tableo
- Un bateau, des bateauo
- Une oreille, des oreillo
Le projet fut vite abandonné. En partie parce que la compagnie Oréo lançait
des poursuites en droits d’auteur à tous ceux qui avaient plus qu’une oreille
(Van Gogh était à l’abri puisqu’il n’avait qu’une oreille, mais aussi parce qu’il
était mort depuis 113 ans). Mais
la raison principale étant, qu’à l’oral, les gens avaient l’air d’essayer de
faire un accent italien
Régionalisme intéressant : Au Manitoba et en
Saskatchewan, le terme «pluriel» définit ce qui est singulier et «singulier» définit le pluriel. Cela vient du fait que, lors
de la pendaison du rebelle métis Louis Riel, la nation qu’il défendait se
sentit soudain très seule, n’ayant plus Riel.
J’espère que ça vous a plu à vous… et à votre grammaire
aussi.