mercredi 25 septembre 2013

L'utilisation du S au pluriel

Mis à part plusieurs exceptions, les mots au pluriel prennent un S.  L’origine exacte de cette règle n’est pas claire et plusieurs théories sur l’origine de cette pratique existent.

-    Selon Mick Cosmic de l’institut de grammaire quantique de l’Université du Québec de Québec à Québec-sur-Québec,  le S est en fait le signe de l’infini ()  incomplet et à la verticale.  Le tout signifiant qu’il y a plusieurs de cette chose, mais quand même pas une infinité.

-          Pour Dollard Des Orignaux, directeur du programme d’Économie Orthographique de l’Université Champêtre de la Cité Urbaine, le S est dérivé du signe de dollar $ qui est un S barré.  On mettait le signe du dollar pour signifier que quelque chose était si dispendieux qu’on ne pouvait en posséder plusieurs (comme un château en diamant ou  une licorne.  C’est pas rare des licornes, c’est juste que ça coûte VRAIMENT cher).  Si on enlève la barre du S, on peut en acheter plusieurs, rendant le mot pluriel.

-          Selon Ti-Buzz, le gars qui vend du crack et des bicycles volés pas loin de l’UQÀM, le S représente un serpent, le symbole des pharmacies.  Les pharmacies essaient de nous empoisonner avec leurs médicaments dont on n’a pas besoin et qui nous rendent paranoïaques au point de vouloir rester  seuls chez nous en tout temps devant nos écrans.  On met des serpents aux fins des mots pluriels pour qu’on ait peur d’être en société.  Alors, pour le gouvernement, nous sommes plus faciles à manipuler si on reste seuls.


-          Selon Yves Tournepoint de l’Université Académique, le S au pluriel vient de l’ancien français dans lequel on prononçait carrément le son « s » des mots pluriels (dans ce cas-ci, on prononcerait pluriel-ze).  Le S viendrait donc du fait que dans l’ancien français, les mots au pluriel prenaient un S.  Monsieur Tournepoint va même plus loin dans son analyse du pluriel.  Les mots qui prennent un X plutôt qu’un S s’écrivent ainsi puisque, comme ils ne prennent pas de S au pluriel, les enseignants faisaient un gros X rouge sur le S pour signifier l’erreur.  Ainsi, les mots qui prennent un X plutôt qu’un S au pluriel s’écrivent ainsi parce qu’ils ne prennent pas de S au pluriel.
(NDLR : Depuis l’écriture de ce texte, M. Tournepoint a été renvoyé de son poste pour incompétence.  Il aurait déclaré que la raison de son renvoi est à liée à son congédiement).

En 2003, le Front Commun pour l’Orthographe tenta de remplacer le S par le O au pluriel en l’honneur de l’année internationale des voyelles.  On aurait ainsi dit :
-         Un lion, des liono
-         Une table, des tableo
-         Un bateau, des bateauo
-         Une oreille, des oreillo

Le projet fut vite abandonné.  En partie parce que la compagnie Oréo lançait des poursuites en droits d’auteur à tous ceux qui avaient plus qu’une oreille (Van Gogh était à l’abri puisqu’il n’avait qu’une oreille, mais aussi parce qu’il était mort depuis 113 ans).  Mais la raison principale étant, qu’à l’oral, les gens avaient l’air d’essayer de faire un accent italien

Régionalisme intéressant : Au Manitoba et en Saskatchewan, le terme «pluriel» définit ce qui est singulier et «singulier» définit le pluriel.  Cela vient du fait que, lors de la pendaison du rebelle métis Louis Riel, la nation qu’il défendait se sentit soudain très seule, n’ayant plus Riel.


J’espère que ça vous a plu à vous… et à votre grammaire aussi.

mercredi 18 septembre 2013

Pourquoi utilise-t-on le M à la place du N devant les lettre P et B ?

On demande souvent pourquoi on doit utiliser la lettre M en substitution à la lettre N devant les lettres B et P.  Il est à noter que le choix de ces lettres n’est pas complètement aléatoire. 

Le P est le reflet vertical de la lettre b (le reflet est vertical, mais le miroir, lui, est à l’horizontal  (vous suivez ?) et vice versa (le vice versa ne s’applique que dans la mesure où le b est également le reflet du p, pas pour la parenthèse du sens du miroir) (ouf!) (fermons les parenthèses)).  Le n se reflète donc sur ce miroir imaginaire, ce qui donne un m. 

Cette théorie fut élaborée en 1214,  par le grammairien royal de France, Augusto Reffletto.  Bien sûr, Le reflet ne va pas dans le bon sens, mais Reffletto étant italien, il écrivait en italique.  Le sens de la réflexion était donc  penché.  C’est également pour cette raison que la tour de Pise est penchée, les plans ayant été faits en italique.

Il est à noter que l’écriture italique n’a pas toujours été penchée vers la droite comme on le voit aujourd’hui.  Elle penchait à gauche et ce n’est que sous le règne de Mussolini et ses politiques fascistes que l’écriture italique se mit à pencher à droite.

La règle de la réflexion s’applique également au v devant le b ou le p qu’on doit substituer par un w.  Règle non-applicable puisqu’aucun mot de la langue française n’utilisent un v devant ces lettres, mais elle existe tout de même.  C’est comme le contraire d’une règle non-écrite.

La règle de la réflexion fut si populaire à sa création que pendant 8 ans, on devait absolument, devant des mots commençant pas b ou p, écrire un palindrome, ce qui compliquait fortement l’écriture.  Ainsi, on voyait régulièrement, dans les livres du moyen-âge, les phrases suivantes :

« Le chevalier arriva au chevet de sa bien-aimée souffrante.  Il déposa la décoction d’herbes médicinales venue des contrées lointaines d’Asie à côté du lit conjugal.  Il se mit à genou et se mit à kayak prier pour son salut. » 
-L’apothicaire ferme à 6 heures

« Dieu tout radar puissant »
-La Chanson de Rouli

« Elle était grande comme une rose et aussi merveilleuse que la laval beauté »
-Au nom de la hose

Bien sûr, cette pratique fut vite abandonnée et on trancha la tête de Augusto Reffletto pour enculage de mouche.  Ironiquement, ces dernières paroles furent : «  je n’y avais pas réfléchi ».


J’espère que cette capsule vous a plu à vous… et à votre grammaire aussi.