mercredi 18 septembre 2013

Pourquoi utilise-t-on le M à la place du N devant les lettre P et B ?

On demande souvent pourquoi on doit utiliser la lettre M en substitution à la lettre N devant les lettres B et P.  Il est à noter que le choix de ces lettres n’est pas complètement aléatoire. 

Le P est le reflet vertical de la lettre b (le reflet est vertical, mais le miroir, lui, est à l’horizontal  (vous suivez ?) et vice versa (le vice versa ne s’applique que dans la mesure où le b est également le reflet du p, pas pour la parenthèse du sens du miroir) (ouf!) (fermons les parenthèses)).  Le n se reflète donc sur ce miroir imaginaire, ce qui donne un m. 

Cette théorie fut élaborée en 1214,  par le grammairien royal de France, Augusto Reffletto.  Bien sûr, Le reflet ne va pas dans le bon sens, mais Reffletto étant italien, il écrivait en italique.  Le sens de la réflexion était donc  penché.  C’est également pour cette raison que la tour de Pise est penchée, les plans ayant été faits en italique.

Il est à noter que l’écriture italique n’a pas toujours été penchée vers la droite comme on le voit aujourd’hui.  Elle penchait à gauche et ce n’est que sous le règne de Mussolini et ses politiques fascistes que l’écriture italique se mit à pencher à droite.

La règle de la réflexion s’applique également au v devant le b ou le p qu’on doit substituer par un w.  Règle non-applicable puisqu’aucun mot de la langue française n’utilisent un v devant ces lettres, mais elle existe tout de même.  C’est comme le contraire d’une règle non-écrite.

La règle de la réflexion fut si populaire à sa création que pendant 8 ans, on devait absolument, devant des mots commençant pas b ou p, écrire un palindrome, ce qui compliquait fortement l’écriture.  Ainsi, on voyait régulièrement, dans les livres du moyen-âge, les phrases suivantes :

« Le chevalier arriva au chevet de sa bien-aimée souffrante.  Il déposa la décoction d’herbes médicinales venue des contrées lointaines d’Asie à côté du lit conjugal.  Il se mit à genou et se mit à kayak prier pour son salut. » 
-L’apothicaire ferme à 6 heures

« Dieu tout radar puissant »
-La Chanson de Rouli

« Elle était grande comme une rose et aussi merveilleuse que la laval beauté »
-Au nom de la hose

Bien sûr, cette pratique fut vite abandonnée et on trancha la tête de Augusto Reffletto pour enculage de mouche.  Ironiquement, ces dernières paroles furent : «  je n’y avais pas réfléchi ».


J’espère que cette capsule vous a plu à vous… et à votre grammaire aussi.

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