On demande souvent pourquoi on doit utiliser la lettre M en
substitution à la lettre N devant les lettres B et P. Il est à noter que le choix de ces lettres
n’est pas complètement aléatoire.
Le P est
le reflet vertical de la lettre b (le reflet est vertical, mais le miroir, lui,
est à l’horizontal (vous suivez ?) et
vice versa (le vice versa ne s’applique que dans la mesure où le b est
également le reflet du p, pas pour la parenthèse du sens du miroir) (ouf!)
(fermons les parenthèses)). Le n se
reflète donc sur ce miroir imaginaire, ce qui donne un m.
Cette théorie fut élaborée en 1214, par le grammairien royal de France, Augusto
Reffletto. Bien sûr, Le reflet ne va pas
dans le bon sens, mais Reffletto étant italien, il écrivait en italique. Le sens de la réflexion était donc penché.
C’est également pour cette raison que la tour de Pise est penchée, les
plans ayant été faits en italique.
Il est à noter que l’écriture italique n’a pas toujours été
penchée vers la droite comme on le voit aujourd’hui. Elle penchait à gauche et ce n’est que sous
le règne de Mussolini et ses politiques fascistes que l’écriture italique se
mit à pencher à droite.
La règle de la réflexion s’applique également au v devant le
b ou le p qu’on doit substituer par un w.
Règle non-applicable puisqu’aucun mot de la langue française n’utilisent
un v devant ces lettres, mais elle existe tout de même. C’est comme le contraire d’une règle
non-écrite.
La règle de la réflexion fut si populaire à sa création que
pendant 8 ans, on devait absolument, devant des mots commençant pas b ou p,
écrire un palindrome, ce qui compliquait fortement l’écriture. Ainsi, on voyait régulièrement, dans les
livres du moyen-âge, les phrases suivantes :
« Le chevalier arriva au chevet de sa
bien-aimée souffrante. Il déposa la
décoction d’herbes médicinales venue des contrées lointaines d’Asie à côté du lit
conjugal. Il se mit à genou et se mit à
kayak prier pour son salut. »
-L’apothicaire
ferme à 6 heures
« Dieu tout radar puissant »
-La
Chanson de Rouli
« Elle était grande comme une rose et
aussi merveilleuse que la laval beauté »
-Au nom
de la hose
Bien sûr, cette pratique fut vite abandonnée et on trancha
la tête de Augusto Reffletto pour enculage de mouche. Ironiquement, ces dernières paroles furent :
« je n’y avais pas réfléchi ».
J’espère que cette capsule vous a plu à vous… et à votre
grammaire aussi.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire