Pour le temps des fêtes, nous nous sommes penchés sur quelques termes qu'on entend souvent à Noël et dont on ignore parfois l'origine.
La canne de Noël
Bien que maintenant,
on y voie la forme d’une canne, ce classique bonbon de Noël est en fait dérivé
de la cane (femelle du canard) de Noël.
La tradition voulait qu’on amène un canard pour manger au repas de Noël
(maintenant remplacé par la dinde). Les
canards partant du nord pour aller au sud pour Noël, il n’y a plus de nard (ou
nord), donc on amenait une cane. Notons
également que le bec de la cane n’est pas comestible, c’est la raison pour laquelle
on se donne des becs à Noël. Le fait que
le bonbon nommé « cane de Noël » ait la forme d’une canne, n’est
qu’une coin-coin-cidence.
La hotte
Ce gros sac dans lequel le
père Noël traîne ses cadeaux tire son nom du mot« Haut». Il fait référence au fait qu’on prend des
cadeaux qui viennent du haut (le ciel) pour mettre dans les bas
de Noël.
La bûche de Noël
À la base, la bûche
de Noël est servie après un gros repas et plusieurs consommations. Le mot vient du mot « abus »,
référant au fait qu’on n’a clairement pas besoin de prendre un dessert en plus
de tous ça. On disait « l’abus de noël »,
qui devint éventuellement « l’abuche de noël ». Notons également que le fait que ce dessert
ressemble à une bûche n’est que pur hasard.
En fait, ce dessert est une prévision de la gueule de bois du lendemain.
In excelsis Deo
Le bout en latin de
la chanson « les anges dans nos campagnes » signifie « au plus
haut des cieux » et non pas « Un cheez whiz dans le déo » comme
on entend fréquemment.
Le chou sur les cadeaux
Quand on
sait que notre cadeaux est tellement mauvais (exemple, un panier cadeau du Body
Shop, une crisse de grosse chandelle ou du café Tim Horton’s) qu’on va se faire
huer. On met un chooooou dessus pour
s’excuser de ce qu’il y a à l’intérieur.
Guirlande
Cette décoration de Noël
scintillante vient de l’image des gens qui s’embrassent sous le gui de manière
si ardente qu’on voit leurs langues et leur salive scintiller. Le mot est un dérivé de gui et langue. Guirlangue.
Boxing Day
Le seul jour de l’année où
on porte les boxers de Noël qu’on a reçu en cadeau d’échange.
La Crèche
L’éternel combat entre le Noël
religieux (Jésus né dans la crèche), le Noël commercial (le père Noël). Les scientifiques on d’ailleurs prouvé qu’aucun
des deux n’a de réelle véracité historique ou sociologique, d’où l’adage
scientifique : « Rien ne se père, rien ne se crèche.»
Les rennes du père Noël
Le père Noël
se promenant de maisons en maisons en distribuant ses cadeaux et mangeant des biscuits
à chaque demeure a d’énormes problèmes de nutrition. Il mange pas moins de 10
milliards de biscuits en une seule nuit.
Dans la légende, il doit traîner des reins supplémentaires pour éliminer le tout. L’expression se déforma et on
dit maintenant des rennes.
Hanoukka (parce que «...Et ta grammaire
aussi» est accommodant)
Vient de ce célèbre dicton hébraïque faisant foi
du fait que la fête de Noël supplante en popularité la fête juive :
« La fête de noël, ‘a nous ca lisse à terre chaque année »
Les anges de noël
Des êtres
profondément gentils qui ne sont donc impliqués dans aucuns gangs
criminels. C’est pourquoi en anglais, on
les appelle les « no hell’s angels.»
Lutin
Anciennement appelés « elfes» ces petits êtres confectionnaient les cadeaux
du père Noël. En 1963, ils furent
libérés de leur esclavage et prirent le nom « lutin» en l'honneur de leur célèbre leader politique :
Martin Lutin King.
Noyeux Joël
Cette célèbre contrepèterie
fut réalisée la première fois en 1037 par l’humoriste médiéval Sieur Joël de la
Noye qui fit la découverte fracassante qu’en inversant les deux première
lettres de ces deux mots, cela donnait le prénom Joël. Il est aussi le créateur des autres blagues
de fêtes moins connues : Poyeuse Jaques, Fonne Bête et Soyeuse
Jaint-Valentin
J’espère que ça vous a plu à vous… et à
votre grammaire aussi.