dimanche 22 décembre 2013

Vocabulaire de Noël

Pour le temps des fêtes, nous nous sommes penchés sur quelques termes qu'on entend souvent à Noël et dont on ignore parfois l'origine.

La canne de Noël 
Bien que maintenant, on y voie la forme d’une canne, ce classique bonbon de Noël est en fait dérivé de la cane (femelle du canard) de Noël.  La tradition voulait qu’on amène un canard pour manger au repas de Noël (maintenant remplacé par la dinde).  Les canards partant du nord pour aller au sud pour Noël, il n’y a plus de nard (ou nord), donc on amenait une cane.  Notons également que le bec de la cane n’est pas comestible, c’est la raison pour laquelle on se donne des becs à Noël.  Le fait que le bonbon nommé « cane de Noël » ait la forme d’une canne, n’est qu’une coin-coin-cidence.

La hotte 
Ce gros sac dans lequel le père Noël traîne ses cadeaux tire son nom du mot« Haut».  Il fait référence au fait qu’on prend des cadeaux qui viennent du haut (le ciel) pour mettre dans les bas de Noël.


La bûche de Noël
À la base, la bûche de Noël est servie après un gros repas et plusieurs consommations.  Le mot vient du mot « abus », référant au fait qu’on n’a clairement pas besoin de prendre un dessert en plus de tous ça.  On disait « l’abus de noël », qui devint éventuellement « l’abuche de noël ».  Notons également que le fait que ce dessert ressemble à une bûche n’est que pur hasard.   En fait, ce dessert est une prévision de la gueule de bois du lendemain.

In excelsis Deo 
Le bout en latin de la chanson « les anges dans nos campagnes » signifie « au plus haut des cieux » et non pas « Un cheez whiz dans le déo » comme on entend fréquemment. 

Le chou sur les cadeaux 
Quand on sait que notre cadeaux est tellement mauvais (exemple, un panier cadeau du Body Shop, une crisse de grosse chandelle ou du café Tim Horton’s) qu’on va se faire huer.  On met un chooooou dessus pour s’excuser de ce qu’il y a à l’intérieur.

Guirlande 
Cette décoration de Noël scintillante vient de l’image des gens qui s’embrassent sous le gui de manière si ardente qu’on voit leurs langues et leur salive scintiller.  Le mot est un dérivé de gui et langue.  Guirlangue.

Boxing Day 
Le seul jour de l’année où on porte les boxers de Noël qu’on a reçu en cadeau d’échange.

La Crèche 
L’éternel combat entre le Noël religieux (Jésus né dans la crèche), le Noël commercial (le père Noël).  Les scientifiques on d’ailleurs prouvé qu’aucun des deux n’a de réelle véracité historique ou sociologique, d’où l’adage scientifique : « Rien ne se père, rien ne se crèche.»

Les rennes du père Noël 
Le père Noël se promenant de maisons en maisons en distribuant ses cadeaux et mangeant des biscuits à chaque demeure a d’énormes problèmes de nutrition. Il mange pas moins de 10 milliards de biscuits en une seule nuit.  Dans la légende, il doit traîner des reins supplémentaires pour éliminer le tout.  L’expression se déforma et on dit maintenant des rennes.

Hanoukka  (parce que  «...Et ta grammaire aussi» est accommodant) 
Vient de ce célèbre dicton hébraïque faisant foi du fait que la fête de Noël supplante en popularité la fête juive : « La fête de noël, ‘a nous ca lisse à terre chaque année »

Les anges de noël  
Des êtres profondément gentils qui ne sont donc impliqués dans aucuns gangs criminels.  C’est pourquoi en anglais, on les appelle les « no hell’s angels.»

Lutin 
Anciennement appelés « elfes»   ces  petits êtres confectionnaient les cadeaux du père Noël.  En 1963, ils furent libérés de leur esclavage et prirent le nom « lutin»  en l'honneur de leur célèbre leader politique : Martin Lutin King.

Noyeux Joël 
Cette célèbre contrepèterie fut réalisée la première fois en 1037 par l’humoriste médiéval Sieur Joël de la Noye qui fit la découverte fracassante qu’en inversant les deux première lettres de ces deux mots, cela donnait le prénom Joël.  Il est aussi le créateur des autres blagues de fêtes moins connues : Poyeuse Jaques, Fonne Bête et Soyeuse Jaint-Valentin

J’espère que ça vous a plu à vous… et à votre grammaire aussi.


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