jeudi 31 octobre 2013

Pourquoi écrit-on « bonbon » et pas « bombon » ?

Le mot bonbon est, bien sûr, une exception à la règle voulant qu’on mette un M avant la lettre B (voir capsule #1).  D’où vient cette exception ?  Pour cela, il faut remonter à l’inventeur des friandises, le cuisinier perse Shakyur  Bon-bon.  Si ce nom vous semble familier, c’est à cause de la célèbre chanson biographique de Ricky Martin dans laquelle il relate la vie de cet avant-gardiste.

En 1092, Shakyur  Bon-Bon inventa le bonbon suite à une erreur culinaire.  En voulant cuisiner un couscous, il remplaça le couscous par du sucre, l’eau par du sucre, le sel par du sucre, l’agneau par du sucre et les légumes par de la pectine.  

Ces substitutions sont le résultat de la grande famine qui sévissait en Perse (d’ailleurs, avant cette famine, la Perse s’appelait la Persie, mais comme on ne trouvait plus de persil, on changea le nom du pays pour atténuer le malaise).  Durant cette pénurie alimentaire, le seul ingrédient qu’on trouvait au marché était du sucre, d’où l’expression « par dessucre le marché ».

Les petites friandises dures crées par Bon-Bon eurent un franc succès et devinrent vite répandues partout dans le monde.  Tant qu’on se demandait toujours comment écrire le mot Bon-Bon à l’étranger, ayant peur de faire une faute dans la langue perse et d’être ostracisé par cette grande nation (qui donna bien sûr l’expression « être Persécuté »).

La phrase célèbre qu’on utilisait pour s’en rappeler était « ça s’écrit bon, bon, avec un trait d’union. »  Malheureusement, en 1903, la compagnie Heureshey, désirant se lancer dans la confection de bonbons, appliqua mal la recette.  Les traducteurs, en retranscrivant la recette, confondirent le trait d’union avec le terme « trait d’oignon ».  Heureshey commercialisa donc plus d’un million de friandise avec un arrière goût d’oignon qui furent très impopulaires.

Les ventes s’avérant désastreuses, les employés de la compagnie passaient de porte à porte en donnant gratuitement ces bonbons à l’oignon.  La réponse fut évidemment très négative.  Les gens qui, en répondant à leur porte disait : « allô, oui… non ! » (c’est de cette phrase qu’est né le mot « Halloween »).  Pour ne pas se faire reconnaître, les employés de la compagnie, se déguisaient, pensant ainsi duper les gens.  La tradition d’Halloween était ainsi née.

Afin  d’éviter qu’une telle catastrophe se reproduise, la compagnie Heureshey fit changer le mot bon-bon en enlevant le trait d’union.  Et c’est pour ça qu’on écrit Bonbon et non pas Bombon.

À noter :   La compagnie Heureshey changea également le nom de sa compagnie (pour ne pas se faire reconnaître) pour Hershey.  Ce qui explique pourquoi, près de l’Halloween, on procède au changement d’heure.


J’espère que ça vous a plu à vous… et à votre grammaire aussi.

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