Le mot bonbon est, bien sûr, une exception à
la règle voulant qu’on mette un M avant la lettre B (voir capsule #1). D’où vient cette exception ? Pour cela, il faut remonter à l’inventeur des
friandises, le cuisinier perse Shakyur Bon-bon. Si ce nom vous semble familier, c’est à cause
de la célèbre chanson biographique de Ricky Martin dans laquelle il relate la
vie de cet avant-gardiste.
En 1092, Shakyur Bon-Bon inventa le bonbon suite à une erreur
culinaire. En voulant cuisiner un
couscous, il remplaça le couscous par du sucre, l’eau par du sucre, le sel par
du sucre, l’agneau par du sucre et les légumes par de la pectine.
Ces substitutions sont le résultat de la grande
famine qui sévissait en Perse (d’ailleurs, avant cette famine, la Perse s’appelait
la Persie, mais comme on ne trouvait plus de persil, on changea le nom du pays
pour atténuer le malaise). Durant cette
pénurie alimentaire, le seul ingrédient qu’on trouvait au marché était du
sucre, d’où l’expression « par dessucre le marché ».
Les petites friandises dures crées par
Bon-Bon eurent un franc succès et devinrent vite répandues partout dans le
monde. Tant qu’on se demandait toujours
comment écrire le mot Bon-Bon à l’étranger, ayant peur de faire une faute dans
la langue perse et d’être ostracisé par cette grande nation (qui donna bien sûr
l’expression « être Persécuté »).
La phrase célèbre qu’on utilisait pour s’en
rappeler était « ça s’écrit bon, bon, avec un trait d’union. » Malheureusement, en 1903, la compagnie Heureshey,
désirant se lancer dans la confection de bonbons, appliqua mal la recette. Les traducteurs, en retranscrivant la
recette, confondirent le trait d’union avec le terme « trait d’oignon ». Heureshey commercialisa donc plus d’un million
de friandise avec un arrière goût d’oignon qui furent très impopulaires.
Les ventes s’avérant désastreuses, les
employés de la compagnie passaient de porte à porte en donnant gratuitement ces
bonbons à l’oignon. La réponse fut
évidemment très négative. Les gens qui,
en répondant à leur porte disait : « allô, oui… non ! » (c’est
de cette phrase qu’est né le mot « Halloween »). Pour ne pas se faire reconnaître, les
employés de la compagnie, se déguisaient, pensant ainsi duper les gens. La tradition d’Halloween était ainsi née.
Afin
d’éviter qu’une telle catastrophe se reproduise, la compagnie Heureshey
fit changer le mot bon-bon en enlevant le trait d’union. Et c’est pour ça qu’on écrit Bonbon et non
pas Bombon.
À noter : La compagnie Heureshey changea également le
nom de sa compagnie (pour ne pas se faire reconnaître) pour Hershey. Ce qui explique pourquoi, près de l’Halloween,
on procède au changement d’heure.
J’espère que ça vous a plu à vous… et à votre
grammaire aussi.
Cette explication ressemble à une mauvaise blague.
RépondreEffacerCette explication ressemble à une mauvaise blague.
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